La minute culturelle

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albums mythiques

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vendredi, février 24 2012

Meddle

Du lourd, du très lourd ce soir puisque c'est le 6è opus des Pink Floyd dont il est question, rien que ça.

Cet album est intéressant à plus d'un titre, mais le plus marquant sera certainement qu'il sonne la fin de leur période psychédélique pour basculer sur des ambiances plus rock, parfois même carrément jazz avec le splendide San Tropez.


C'est Fearless que je vous propose ce soir, avec la guitare envoûtante de Roger Waters, qui d'habitude est à la basse, et avec à la fin le kop de Liverpool, joyeuse bande de footeux gueulards qui chantent leur hymne en fond sonore.

Un autre petit détail amusant est la pochette de l'album ... à l'origine Storm Thorgerson, qui a réalisé bon nombre de covers du groupe, voulait y mettre un gros plan d'un cul de babouin (je vous jure que c'est vrai).

Le groupe a mis son véto et a demandé une oreille sous l'eau, c'est pourquoi on voit des petits "ronds" qui matérialisent le son que l'oreille capte.
Moins marrant qu'un cul de babouin, mais certainement plus esthétique ...

Un petit bonus en forme de reprise par les Black Crowes, intéressante car offrant un son beaucoup plus moderne, à vous de vous faire votre avis.

mercredi, décembre 21 2011

Band on the run

Un monument rock ce soir, tellement dense et riche que chacune des plages pourrait faire l'objet d'une minute ...

Enregistré en 1973 et sorti la même année, il reste pour beaucoup le meilleur album jamais sorti par les Fab Four après leur séparation.


L'album s'ouvre avec la chanson qui lui a donné son nom, le fameux Band on the run et son style atypique.

La chanson peut être décomposée en 3 parties clairement distinctes, la première très douce et mélodique, quasi acoustique, la seconde est une sorte de transition pour conclure ce que beaucoup considèrent, à tort, comme l'intro pour enfin ouvrir les portes à la dernière partie, qui est bien sûr la plus longue et celle qui vous colle ce refrain inoubliable en tête.

Pour la petite histoire, le coup du "si jamais on s'en tire" (littéralement if we ever get out of here) était une réplique de George Harrison du temps des Beatles, avant de rentrer dans leurs interminables réunions avec leur manager.
J'avoue me faire (trop ?) régulièrement la même réflexion dans ma vie professionnelle ...
Je m'égare :)

Petit bonus pour rétablir une vérité trop souvent oubliée : Paul McCartney a arboré durant une période de sa vie une splendide VoKuHiLa
(et Linda aussi d'ailleurs)


Hé oui, le mythe perd un peu de sa superbe ...
(surtout quand on grille les moon boots au premier plan)

En vrai bonus je vous propose Nineteen Hunderd and Eighty-Five (1985, quoi) qui divise les "vrais" fans des Beatles sur le sens à donner aux paroles, mais qui met tout le monde d'accord sur le piano.

Et en bonus du bonus, la reprise de Band on the run par les excellentissimes Foo Fighters
(oui, quelquefois il m'arrive de ne pas rester totalement objectif)

mercredi, novembre 9 2011

#9 Dream

A prononcer number 9 dream comme la plage n°7 (esprit de contradiction ...) de l'album Walls and Bridges de John Lennon sorti en 1974.


Le principal intérêt de cet album c'est la période où il intervient, car c'est celui qui reflète le mieux un John Lennon un peu perdu, en plein dans le laps de temps qu'il appellera son fameux lost weekend.

A ce propos une petite parenthèse, sur ce coup-là c'est quand même le roi de l'euphémisme, parce que son weekend il a duré 18 mois tout de même ...
Pour en revenir à Dream number 9 les paroles du refrain (qui sont dans une langue imaginaire) lui sont venues toutes seules, durant un rêve.
Un ange descend lui murmurer ces mots à l'oreille, il se réveille, il les note et bim

Facile la vie quand on s'appelle John, hein ?

Malheureusement pour les fans, ce sera l'avant dernier album de chansons originales qu'ils auront à se mettre sous la dent ; en effet viendront par la suite un album de reprises et une compil en 75 puis le Double Fantasy, que son assassin fera dédicacer quelques heures seulement avant de commettre l'irréparable ...
Monde tordu.

En bonus l'arrière de la pochette alternative, avec une belle grimace


jeudi, novembre 3 2011

Moby Dick

Non, pas la baleine, la chanson :)

Un des titres phares de Led Zeppelin II, il contribua largement à rendre mythique chacune de leur apparition sur scène.
Complètement instrumentale, la chanson est principalement basée sur un solo de batterie - solo d'anthologie naturellement - qui pouvait durer jusqu'à 30 minutes en version live.

Impossible donc de parler de Moby Dick sans parler de John "Bonzo" Bonham, le batteur de Led Zeppelin, à qui il arrivait fréquemment de terminer ce morceau sans ses baguettes (perdues ou cassées ...) à battre la peau de ses toms à mains nues.


Bonham est le nom qui revient le plus fréquemment lorsqu'on demande ici et là à des batteurs de choisir THE ultimate batteur, celui qui resterait en tout dernier si on faisait un concours géant.
Quand on voit comment le gaillard y met toute son âme et vous fait vibrer même le plus coincé des joueurs de pipeau, on se dit que c'est pas vraiment un hasard ...

Un bonus qui n'a rien à voir avec la choucroute, une fois de plus.

Moby Dick, c'est aussi le surnom d'une bête de course, la Porsche 935/78 qui écrasait la concurrence et qui offrait des performances 20 ans en avance sur son temps (370 km/h dans la ligne droite du Mans ...)


Et un second bonus, qui a à voir, lui ... un complément à une minute précédente consacrée à Led Zep et à un morceau que j'aime particulièrement.
Si vous n'avez jamais vu un Robert Plant déchaîné et en tongs, c'est maintenant.

vendredi, août 19 2011

Beetlebum

Eh oui, pour une fois, on fait une incursion dans les années 90 comme quoi tout peut arriver ...

Beetlebum, c'est d'abord un riff inoubliable qui sort de nulle part après quelques gratouillis en guise d'intro.
Ensuite, c'est le single qui aura confirmé le succès de Country House et permis à l'album Blur de confirmer lui-même le succès des précédents albums.


Il est d'ailleurs intéressant de voir que cet album marque un petit tournant dans le style du groupe, puisqu'ils abandonnent sur presque tous les titres leur style britpop qui était omniprésent sur "The Great Escape" ou "Parklife".

La chanson parle ouvertement de l'expérience personnelle de Damon Albarn et de sa gonzesse de l'époque, Justine Frischmann (la chanteuse d'Elastica), avec l'héroïne.
De leur propre aveu, ils vivaient à ce moment comme 2 junkies et ils attendaient en permanence leur prochain shoot ...

Cette relation durera quelques années, et elle laissera de magnifiques morceau puisque c'est aussi elle qui inspira No Distance Left To Run, magnifique balade s'il en est.
(un tantinet tristoune je vous l'accorde mais la mélodie est bellotte et la guitare qui gémit est inoubliable)

Ceci m'amène donc au bonus (le roi de la transition a encore frappé)

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