Un monument rock ce soir, tellement dense et riche que chacune des plages pourrait faire l'objet d'une minute ...

Enregistré en 1973 et sorti la même année, il reste pour beaucoup le meilleur album jamais sorti par les Fab Four après leur séparation.


L'album s'ouvre avec la chanson qui lui a donné son nom, le fameux Band on the run et son style atypique.

La chanson peut être décomposée en 3 parties clairement distinctes, la première très douce et mélodique, quasi acoustique, la seconde est une sorte de transition pour conclure ce que beaucoup considèrent, à tort, comme l'intro pour enfin ouvrir les portes à la dernière partie, qui est bien sûr la plus longue et celle qui vous colle ce refrain inoubliable en tête.

Pour la petite histoire, le coup du "si jamais on s'en tire" (littéralement if we ever get out of here) était une réplique de George Harrison du temps des Beatles, avant de rentrer dans leurs interminables réunions avec leur manager.
J'avoue me faire (trop ?) régulièrement la même réflexion dans ma vie professionnelle ...
Je m'égare :)

Petit bonus pour rétablir une vérité trop souvent oubliée : Paul McCartney a arboré durant une période de sa vie une splendide VoKuHiLa
(et Linda aussi d'ailleurs)


Hé oui, le mythe perd un peu de sa superbe ...
(surtout quand on grille les moon boots au premier plan)

En vrai bonus je vous propose Nineteen Hunderd and Eighty-Five (1985, quoi) qui divise les "vrais" fans des Beatles sur le sens à donner aux paroles, mais qui met tout le monde d'accord sur le piano.

Et en bonus du bonus, la reprise de Band on the run par les excellentissimes Foo Fighters
(oui, quelquefois il m'arrive de ne pas rester totalement objectif)