Non, pas la baleine, la chanson :)

Un des titres phares de Led Zeppelin II, il contribua largement à rendre mythique chacune de leur apparition sur scène.
Complètement instrumentale, la chanson est principalement basée sur un solo de batterie - solo d'anthologie naturellement - qui pouvait durer jusqu'à 30 minutes en version live.

Impossible donc de parler de Moby Dick sans parler de John "Bonzo" Bonham, le batteur de Led Zeppelin, à qui il arrivait fréquemment de terminer ce morceau sans ses baguettes (perdues ou cassées ...) à battre la peau de ses toms à mains nues.


Bonham est le nom qui revient le plus fréquemment lorsqu'on demande ici et là à des batteurs de choisir THE ultimate batteur, celui qui resterait en tout dernier si on faisait un concours géant.
Quand on voit comment le gaillard y met toute son âme et vous fait vibrer même le plus coincé des joueurs de pipeau, on se dit que c'est pas vraiment un hasard ...

Un bonus qui n'a rien à voir avec la choucroute, une fois de plus.

Moby Dick, c'est aussi le surnom d'une bête de course, la Porsche 935/78 qui écrasait la concurrence et qui offrait des performances 20 ans en avance sur son temps (370 km/h dans la ligne droite du Mans ...)


Et un second bonus, qui a à voir, lui ... un complément à une minute précédente consacrée à Led Zep et à un morceau que j'aime particulièrement.
Si vous n'avez jamais vu un Robert Plant déchaîné et en tongs, c'est maintenant.