Changement complet de style, s'il fallait encore une preuve de l'éclectisme de mes goûts musicaux, celle-ci en est une belle ...
Voilà une belle histoire, celle d'une petite bordelaise qui monte à Paris pour entamer une brillante carrière dans le music-hall ; quand ça voulait encore dire quelque chose.

Née en 1917, la petite Georgette a toujours baigné dans la musique puisque ses parents avaient un restaurant qui accueillait des artistes et des danseurs, restaurant qui existe encore aujourd'hui en plein Bordeaux, place de la Victoire. C'est donc assez naturellement qu'elle s'intéresse très jeune à la danse et au chant.


Elle commence en tant que danseuse classique, puis monte en 1941 à Paris pour chanter. Là-bas son entrain naturel et sa voix lui amèneront de beaux succès dans tous les cabarets les plus en vue de la capitale, et elle enchaînera les disques durant toutes les années 40.
Ensuite elle se marie et se fait discrète durant quasiment 20 ans, jusqu'en 1968 où elle signe le tube de sa carrière ; même si à cette époque on ne parle pas encore de tube. C'est sa reprise de Riquita, version autrement plus pêchue et entraînante que la version de Robert Jysor (peut-être parce qu'elle ne roule pas les "r" :-) ).


Après avoir sillonné la France et chanté sur les plus belles scènes du pays, elle profite d'une retraite bien méritée en région parisienne avec sa petite famille, retraite que je lui souhaite longue et heureuse.
Georgette si tu nous lis, chapeau bas madame :-)