Premier single qui a véritablement marché dans la carrière de Cat Stevens (qui s'appelle maintenant Yusuf Islam, mais techniquement il était encore Cat Stevens lorsqu'il a enregistré la chanson), Lady D'Arbanville est sorti en 1970.


Ce morceau se trouve sur l'album Mona Bone Jackson qui sera le premier album que Stevens sort après sa sortie de l'hôpital, où il passera plus d'un an pour soigner une vilaine tuberculose.
Ceci a son importance puisque c'est durant sa période de convalescence qu'il en a écrit toutes les chansons, et il abandonna le style pop de ses débuts pour se tourner vers l'une des plus simples expressions du folk-rock, comme on peut le voir ici avec Lady D'Arbanville.

Ce titre est relativement basique et s'adresse directement à son ex-petite amie de l'époque, en la personne de Patti D'Arbanville (et là, tout de suite, le titre perd de son mystère).
En fait au moment des faits Cat Stevens vit à Londres, il rencontre une jeune américaine qui veut devenir mannequin et ils s'entendent plutôt bien ... vous voyez la suite. Ça dure environ un an, et ensuite cette petite chacalette (Patti a environ 17 ans) veut vraiment devenir top model et décide de rentrer chez elle à New-York.

Par charité chrétienne, je tairai la carrière de la sus-citée Patti, juste un petit caviar, tout droit sorti des années 80 (époque bénie où tout le monde avait la grande classe, faut-il le rappeler :-) ).


Je pense que ça donne un bel aperçu du plan de carrière qu'elle s'est tracé ...

Point trop n'en faut, passons sans transition à la séquence bonus.

Je succombe une nouvelle fois aux sirènes de la reprise qui déboîte, et vous propose une reprise du morceau par notre Francis Cabrel national, accompagné par Gerald De Palmas dans un Taratata (si j'étais mauvaise langue, j'ajouterai qu'on aurait pu sous-titrer "ou quand 2 pinces travaillent leur accent anglais" :-D ).