On se doit de rebondir par rapport à l'actualité, quand elle nous touche.
Vous le savez sans doute, depuis samedi dernier, Oasis n'est plus, du moins plus dans sa configuration originale. Le groupe a été victime de ce qui a fait son succès, c'est-à-dire le caractère bien trempé (trop ?) des désormais plus célèbres frères de l'histoire du rock après les Ramones, les frères Gallagher.

Après s'être une énième fois empoignés en coulisse, Noel a quitté le groupe juste avant de monter sur scène. Concert et tournée européenne annulés, il s'est simplement expliqué par l'intermédiaire de leur site quelques heures plus tard en écrivant qu'il lui était tout simplement impossible de travailler avec Liam un jour de plus.


(Je tiens à souligner que j'ai lutté pour trouver une photo où ils sourient ... )

On ne m'empêchera pas de penser que c'est un beau gâchis ...
Je vous propose de retenir de cette bande de rosbifs ce qu'ils ont fait de mieux, donc pas les mandales qu'ils se sont échangées, mais plutôt les petits bijoux qu'ils nous ont concoctés.
(c'est presque un alexandrin)

Ils commencent à faire parler d'eux en 1994 avec leur premier album Definitely maybe et ils attendront l'année suivante et la bombe (What's The Story) Morning Glory ? pour exploser au niveau mondial et devenir le phénomène Oasis des années 90.


Attardons-nous donc sur Wonderwall, qui trouve l'origine de son nom dans un autre album britannique puisque c'est un clin d'oeil à Wonderwall Music, de George Harrison, sorti en 1968.
Ce qui est marrant avec ce titre, c'est que c'est Noel qui l'a écrite (même si c'est Liam qui la chante) et tout le monde était persuadé que le texte parlait de sa fiancé, ce qu'il n'a pas osé démentir immédiatement ... Il a donc fallu attendre quelques années et le divorce (ils s'étaient mariés entre-temps) pour avoir la version officielle.


Oasis - Wonderwall

Une fois que les médias avaient fait leur propre interprétation de la chanson, comment voulez-vous expliquer à votre femme que la chanson ne parle pas d'elle ?
Pas faux, moi je dis : Noel one point.

Petit bonus avec une reprise à la mords-moi-le-noeud, une fois n'est pas coutume.
Wonderwall revue façon jazz, limite swing par moments, ça n'a plus rien de rock en tous cas.

Petit message d'espoir enfin : tout n'est pas tout perdu, puisque Peggy Gallagher, la mère des sales mômes, est convaincu que le groupe va se reformer car l'amour mutuel que se portent ses 2 petits chéris prendra le dessus sur leurs différends.
Elle les connaît bien, c'est elle qui les a fait ...