Bref retour sur la vie d'une étoile qui a filé trop vite ...
Il restera à jamais comme le seul vrai artiste graffeur, celui qui a porté cet art au devant de la scène et qui a su l'utiliser comme tremplin pour sa véritable carrière d'artiste.


Né en 1960 d'une maman porto-ricaine et d'un papa haïtien, il montrera très jeune de bonnes aptitudes pour le dessin et la peinture, domaine dans lequel il sera bien encouragé par maman, qui lui donnera le goût et l'envie d'acquérir tout petit déjà une bonne culture artistique. A 17 ans il s'attaquera aux murs de Brooklyn et aux immeubles en ruine de SoHo avec son ami Al Diaz, laissant su tous leurs graffs leur signature "SAMO", pour Same old shit. Cela va durer ainsi quelques années, il abandonnera la lycée, vivra de petits boulots ça et là : vendeur de cartes postales dans la rue, gérant une boutique de vêtements d'occasion ...

A la fin des années 70 il se fait remarquer par René Ricard (une telle continuité dans les minutes culturelles, ça ne s'invente pas :-p) un critique d'art pour ses graffitis, et pourra dès lors organiser ses premières expositions. Il exposera aux côtés de Keith Haring entres autres, et aura l'occasion de se lier d'amitié avec le pop-artiste Andy Warhol avec qui il devint très proche. Les 2 artistes se découvrirent énormément d'atomes crochus et s'influencèrent mutuellement, peignant parfois même ensemble. Toujours plus ou moins accro à différentes drogues, ce sera d'ailleurs la mort de Warhol qui marquera un tournant dans l'addiction de Basquiat et le précipitera dans une spirale dépressive et addictive.
Il décèdera accidentellement en 1988, environ 1 an après son ami, des suites de mélanges de stupéfiants. Héroïne et cocaïne ne font pas bon ménage, on ne le répétera jamais assez :-/



Il restera à jamais comme l'un des chefs de file du neo-expressionisme, et laissera sans doute quelques uns des plus beaux graffs sur des murs pouilleux que d'autres murs pouilleux rêveraient d'arborer pour cacher leur misère.