Coup d'essai et coup de maître pour le tout jeune groupe King Crimson avec ce fabuleux premier opus In the Court of the Crimson King.

Pour une fois on va s'intéresser à la forme plutôt qu'au fond, parfois ça vaut aussi la peine.
Alors plutôt que de se perdre en digressions et réflexions diverses sur les paroles tordues, je vous propose simplement de regarder la pochette.


Aucun nom, aucun titre nulle part sur la pochette ; elle deviendra immédiatement culte et entrera dans l'Histoire du rock au même titre que les plus fameux albums de Pink Floyd.

La peinture est saisissante car le regard de cet homme interpelle immédiatement, on se demande ce qu'il a vu et ce qu'il semble tant redouter ...
Libre à chacun de trouver son interprétation, il s'agit de "l'homme schizoïde du XXIè siècle" dont il est question sur la première plage de l'album.

Ce qui est intéressant de noter, c'est que l'auteur de la peinture était un informaticien, donc niveau schizoïde il devait bien savoir de quoi il parlait ... enfin je dis ça je dis rien.

Pour en revenir à l'homme sur la pochette, je trouve que son expression n'est pas sans rappeler l’œuvre majeure d'un certain Edvard Munch. Beaucoup plus détaillé, ce n'est pas la même perspective, mais ce qu'il dégage est assez proche.

Ce qui m'amène à la conclusion de cette minute, puisque j'ai un bonus pour les ignares qui ne connaissent pas Munch