Encore une chanson de derrière les fagots (de loin derrière les fagots quand même) qui remonte à 1970 et qui est en fait un cri d'alarme et une protestation contre les promoteurs immobiliers qui bâtissent à tout va et n'importe où.


En effet, la chanson est pour une fois à prendre au premier degré.
Joni Mitchell l'a écrite lors d'un séjour à Hawaï alors qu'elle se réveilla dans sa chambre d'hôtel. Elle contempla le paysage de magnifiques montagnes en arrière-plan, puis ses yeux descendirent et elle vit des parkings à perte de vue ...

Et c'est ainsi qu'elle écrit une des rares chansons engagée sur le plan environnemental, avec laquelle elle veut interpeller ses semblables.

Même si l'artiste reste peu connue, elle aura eu une influence certaine sur beaucoup d'autres artistes aussi variés que Prince ou Led Zep (j'avais dit que c'était varié).

Son relatif anonymat est à mon sens dû à des choix personnels d'albums plutôt expérimentaux (il y a même eu une période jazz et le titre du plus mauvais album de l'année par RollingStone :-D ) mais une chose est sûre, ce n'est pas le talent qui lui fait défaut.

Pour le bonus, je vous préviens tout de suite, il n'y a aucun lien de parenté avec Mitch Mitchell évoqué précédemment (à ma connaissance du moins).

Le morceau a été repris des dizaines de fois, ma version préférée est celle de notre Joe Dassin national adapté en français par Le grand parking mais elle n'est pas trouvable sur le net.
Sinon si le refrain vous dit quelque chose c'est sans doute à cause de (ou grâce à, c'est une vue de l'esprit, mais dans ce cas je préfère à cause de) Janet Jackson et son Got Til it's Gone sorti en 1997 qui reprend une partie des paroles et de la mélodie.