Comme ce blog est bien fait, dans la suite du dernier billet je vous propose un petit point sur la technique de la photo-finish, qui s'est avérée très utile la semaine dernière.

"Avant" il y avait simplement un photographe qui se tenait sur la ligne et prenait l'arrivée ...
Maintenant la technique se situe quelque part entre la photo pure et le cinéma, avec un appareil qui prend 1000 photos à la seconde mais ces photos sont à chaque fois repositionnées sur le centre de l'objectif calé sur la ligne d'arrivée, ce qui n'en fait pas des représentations fidèles de la réalité pour l'image dans sa globalité, mais qui est seul juge de paix pour un podium.

C'est aussi cela qui explique les déformations qu'on constate sur les clichés à la télé, comme ici sur celui de la semaine dernière, à l'arrivée du Paris-Roubaix donc :


Alors, je l'avais pas dit ?
"Le vert, mais de peu"

Et en bonus, je vous propose un peu de poésie dans ce monde de brutes.
Ces déformations sont parfois rigolotes, parfois simplement magiques comme c'est souvent le cas sur les courses de sprint dames, où les silhouettes flottent au-dessus de la piste avec grâce et élégance.

Par exemple ici la 3ème fait immanquablement penser à La Chevelure d'Henri Matisse (pas la sienne, il était chauve :) celle qu'il a peinte en 1952)



Grand jeu-concours, une fois n'est pas coutume ...
Qui est donc cette 3ème athlète ?

C'est pas très dur, parce que ce n'est pas très vieux et qu'il y a des indices ...